Dans un logement, la VMC est un équipement qui permet de renouveler l’air intérieur de façon mécanique, par opposition à un renouvellement de l’air passif qui consiste à ouvrir les fenêtres pour créer des courants d’air.

Parmi les deux grandes catégories que sont la VMC simple flux et le VMC double flux, on différencie deux types de fonctionnements que sont la VMC autoréglable et la VMC hygroréglable. La première se règle manuellement, tandis que le modèle hygroréglable varie automatiquement son débit selon le taux d’humidité à l’intérieur de la maison.

La VMC hygroréglable se révèle donc plus confortable à l’usage, mais son prix est logiquement plus élevé. Dans ce guide d’achat, nous abordons les caractéristiques de ce modèle de VMC, son fonctionnement, son prix est les différents critères que vous devez prendre en compte au moment de choisir une VMC hygroréglable.

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L’importance du renouvellement de l’air

Dans une maison l’air que nous respirons peut rapidement être pollué si on ne la renouvelle pas suffisamment. En effet, plusieurs substances polluent progressivement l’air intérieur. On pense plus spécifiquement aux produits organiques volatils (POV), aux microbes, aux acariens, aux gaz issus de combustions et au virus. Elles sont générées par différents éléments du quotidien comme les désinfectants, les déchets, les produits d’entretien, certaines matières plastiques, et lorsque nous cuisinons.

Mais la pollution de l’air au sein d’une habitation provient aussi de notre respiration. Quand nous expirons, nous ne rejetons pas la totalité de l’oxygène inspirée dont une partie sert au fonctionnement de nos cellules. De plus, nous produisons du dioxyde carbone que nous expirons dans l’air. Si ce dernier n’est pas renouvelé, à l’extrême, on constate qu’il s’appauvrit en oxygène et s’enrichit en dioxyde de carbone, devenant peu à peu irrespirable et toxique.

L’air intérieur est aussi pollué par les odeurs. Si elles ne sont pas mauvaises pour la santé, elles n’en demeurent pas moins désagréables. Ces odeurs proviennent de différentes sources (cuisine, animaux, transpiration…), et s’accumulent au fil de la journée lorsque l’air n’est pas renouvelé.

Le renouvellement de l’air joue également un rôle dans le taux d’humidité de l’air intérieur. Lorsque le logement est insuffisamment aéré, ce taux augmente et entraine divers désagréments : maladies, moisissures…

La VMC pour un renouvellement de l’air tout au long de l’année

Vous vous demandez peut-être l’intérêt d’investir dans une ventilation mécanique contrôlée (VMC), alors qu’il est possible de renouveler l’air d’un logement de façon passive, simplement en ouvrant les fenêtres pour créer des courants d’air.

Certes, ouvrir les fenêtres est généralement suffisant pour renouveler l’air d’un logement et le purifier. Cependant, les conditions climatiques ne permettent pas toujours d’ouvrir ces fenêtres. Ainsi, la pluie associée à du vent peut empêcher la ventilation passive au risque de voir l’eau s’infiltrer dans le logement.

Mais le plus gros obstacle réside surtout au niveau de la température extérieure. En effet, si elle est trop basse, en ouvrant vos fenêtres ce froid va s’infiltrer dans le logement. Résultat, vous allez devoir chauffer plus intensément, augmentant le montant de votre facture d’énergie. Le problème se pose également en été lorsque la température est particulièrement élevée. À ce moment, si vous ouvrez les fenêtres, vous ne pourrez pas maintenir une température fraiche à l’intérieur de votre habitation.

Avec la VMC, ces différents problèmes ne se posent plus. Elle renouvelle l’air en aspirant l’air intérieur pollué et en le rejetant dehors, tandis que l’air extérieur s’infiltre à l’intérieur du logement par des entrées spécifiques.

Les différents types de VMC

Premièrement on distingue la VMC simple flux et la VMC double flux.

La VMC simple flux se compose d’un extracteur d’air relié à des bouches d’extraction par des gaines. Cet extracteur fonctionne comme un ventilateur, mais de façon inversée. Autrement dit, il aspire l’air de puis les bouches d’extraction installées dans différentes pièces du logement, de préférence dans les pièces humides que sont la cuisine, les salles de bains et les toilettes.

Afin de générer un afflux d’air extérieur, des entrées d’air doivent être installées, le plus souvent au niveau des fenêtres dans les pièces de vie (chambres, séjour…).

Concernant la VMC double flux, on retrouve les mêmes éléments, mais avec en plus un échangeur thermique. Il vient récupérer les calories de l’air intérieur pour ensuite les transférer à l’air provenant de l’extérieur, avant qu’il ne soit insufflé à l’intérieur du logement.

Grâce à la VMC double flux, la maison conserve plus facilement une température stable, ce qui se traduit par plus de confort toute l’année, et par des économies d’énergie supplémentaires en hiver. 

Chacune de ces deux catégories existe en deux versions :

  • VMC de base autoréglable
  • VMC hygroréglable

La VMC de base se règle manuellement. Le plus souvent, vous disposez d’un interrupteur ou d’un panneau de contrôle permettant de choisir la vitesse de débit de la VMC.

La VMC hygroréglable, comme l’indique son nom, hygro signifiant humide  en grec ancien, règle son débit en fonction du taux d’humidité de l’air. Grâce à ce système, vous n’êtes plus obligé de gérer manuellement le débit d’air de votre VMC. Les VMC hygroréglables les moins chères mesurent le taux d’humidité au niveau de l’extracteur, tandis que les appareils plus perfectionnés effectuent cette mesure au niveau des bouches d’extraction et des entrées d’air.

Le fonctionnement d’une VMC hygroréglable

Son fonctionnement est assez similaire à celui d’une VMC autoréglable. Des entrées d’air permettent à l’air extérieur plus pur de s’infiltrer à l’intérieur du logement. Pendant ce temps, la VMC aspire l’air intérieur pollué grâce aux bouches d’extraction raccordées par gaines à l’extracteur d’air. L’air aspiré est ensuite envoyé dehors par une sortie d’air située sur le toit du logement.

Dans le cas d’une VMC hygroréglable double flux, un échangeur thermique va capter les calories de l’air intérieur pour les transmettre à l’air extérieur qui pourra ensuite être insufflé dans le logement.

Concernant l’aspect hygroréglable, cette VMC mesure le taux d’humidité du logement et adapte son débit d’air en fonction. Ainsi, plus le taux est élevé et plus la VMC hygroréglable va augmenter le débit d’air, et inversement. Ce mécanisme permet d’optimiser le fonctionnement de la VMC, de réduire la consommation d’électricité et de réduire la facture d’énergie. Il vous évite également d’avoir à vous occuper vous-même de débit d’air de votre VMC.

Les avantages et les inconvénients de la VMC hygroréglable

Avantages :

  • Règle automatiquement le débit en fonction du taux d’humidité
  • Aucun entretien supplémentaire par rapport à une VMC autoréglable
  • Réduit légèrement la consommation d’énergie

Inconvénients :

  • Installation plus coûteuse
  • Prix plus élevé
  • Système plus fragile

Les critères à prendre en compte pour choisir une VMC hygroréglable

Au moment de choisir une VMC hygroréglable, vous allez vous retrouver face à un vaste choix de modèles. Il est indispensable de cibler certains critères pour comparer ces différentes VMC et choisir celle qui regroupera les meilleures caractéristiques.

Ce vaste choix s’accompagne logiquement d’une pluralité de prix. À ce titre, vous devez dès le départ définir votre budget maximal. À partir de ce budget, vous pourrez plus facilement identifier les critères et comparer les VMC hygroréglables.

Parmi ces critères, commencez par le choix entre une VMC simple flux ou une VMC double flux. Cette dernière permet de réaliser des économies d’énergie supplémentaires puisque l’air entrant est immédiatement réchauffé ou rafraichi. Cependant, le prix d’une VMC double flux est plus élevé.

Sachez qu’il existe aussi des VMC conçues pour être reliées à une chaudière afin d’évacuer les gaz provenant de la combustion. Idem, il existe des VMC thermodynamiques qui fonctionnent avec une pompe à chaleur.

Déterminez les besoins en air de votre logement pour définir le nombre d’entrées d’air et le nombre de bouches d’extraction, ainsi que le débit d’air.

Quel budget prévoir pour une VMC hygroréglable ?

Comme nous l’avons vu, la VMC hygroréglable coûte plus cher qu’une VMC autoréglable. Si cette dernière voit son prix moyen osciller entre 400 et 600 pour un modèle simple flux, celui d’une VMC hygroréglable simple flux se situe entre 700 et 1200.

Pour une VMC hygroréglable double flux vous trouverez peu de modèles à moins de 1500 et les prix peuvent rapidement dépasser les 3000.

L’installation d’une VMC nécessite des compétences spécifiques, et si vous n’êtes pas un grand bricoleur, mieux vaut passer par un professionnel. Dans ce cas, votre budget doit inclure le prix de la pose. Comptez au minimum 800 pour l’installation d’une VMC, sachant qu’en moyenne ce genre d’intervention coûte plus de 1000.

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